La voie d’abord ptérionale est une voie fronto-temporale « classique » initialement décrite pour l’abord des anévrismes de la partie antérieure du cercle artériel de la base du crâne. Cette voie unilatérale antérolatérale permet d’exposer l’étage antérieur, le carrefour sphéno-orbitaire, les régions opto-chiasmatique, sellaire et latérosellaire, le sinus caverneux, la partie antérieure de la fosse temporale et le mésencéphale. Suite à la taille du volet ptérional, en fonction de la taille et de la localisation de la lésion, une résection osseuse complémentaire est parfois nécessaire. Qu’il s’agisse de fraiser la petite aile du sphénoide jusqu’à la fissure orbitaire supérieure, de réaliser une clinoidectomie antérieure ou une dépose orbitaire, le but final est d’améliorer l’exposition et de limiter la rétraction cérébrale.
Articles les plus récents
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Voie ptérionale « classique »
16 avril 2014, par Elsa Magro, Jean-Yves Fournier, Michel W Bojanowski -
Cartographie cérébrale fonctionnelle par stimulation électrique directe cortico-sous-corticale per-opératoire
9 avril 2014, par Hugues DUFFAU, Illyess ZEMMOURALa stimulation électrique directe est aujourd’hui l’outil de référence pour réaliser la cartographie cérébrale fonctionnelle, notamment en chirurgie éveillée en zone éloquente. Dans ce chapitre, l’intérêt, les indications, et les limites de cette technique sont discutés au regard des connaissances neuro-anatomiques fonctionnelles et neuro-physiologiques actuelles.
La principale indication de la stimulation électrique directe est la chirurgie éveillée des gliomes de bas grade mais son utilisation peut également être discutée pour la chirurgie des gliomes malins, de l’épilepsie et pour d’autres types de lésions tumorales. Les écueils de la technique, les risques de faux négatifs et de faux positifs sont exposés. -
Drapping malade Rachis dorso-lombaire
9 avril 2014, par Gilbert Dechambenoit, Jean-Jacques Moreau -
Laminectomie cervicale
8 avril 2014, par Ali Benali, Gilbert Dechambenoit -
Table à instruments (Mise en place)
8 avril 2014, par Gilbert Dechambenoit, Jean-Jacques Moreau -
Gliomes diffus de bas grade
8 avril 2014, par Hugues DUFFAULes gliomes diffus de bas grade (grade II OMS) constituent un sous-groupe de tumeurs cérébrales primitives rares et hétérogènes, qui touchent généralement des patients jeunes menant une vie normale jusqu’à la survenue d’une crise d’épilepsie inaugurale. La meilleure connaissance de l’histoire naturelle de ces gliomes, à savoir leur croissance régulière, leur infiltration le long des fibres blanche et surtout le risque de transformation maligne – mettant ainsi en jeu les pronostics fonctionnel et vital – associée à une minimisation des risques de traitements, a transformé l’attitude abstentionniste « classique » en une stratégie résolument thérapeutique. Le but est désormais d’élaborer des prises en charge dynamiques et personnalisées, à savoir de définir l’ordre et le moment de chacun des traitements (1ère voire multiples résections chirurgicales maximalistes effectuées selon des limites fonctionnelles cortico-sous-corticales, 1ère voire multiples lignes de chimiothérapie, radiothérapie) en fonction de la progression tumorale (mesurée sur les IRM de surveillance régulières), de l’état clinique et neurocognitif ainsi que de l’anatomie fonctionnelle cérébrale individuelle (étudiée par les techniques de cartographie, et susceptible de se réorganiser grâce aux phénomènes de neuroplasticité), afin d’éviter la transformation maligne le plus longtemps possible tout en préservant la qualité de vie. Seule une approche pluridisciplinaire voire en réseaux multicentriques peut permettre de donner un avenir réel aux patients porteurs de cette maladie cérébrale chronique, avec la possibilité de concevoir des projets à long-terme tant sur le plan socioprofessionnel que familial. La prochaine étape serait celle d’un dépistage précoce afin de proposer un traitement préventif.
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Fistules artério-veineuses durales intracrâniennes
8 avril 2014, par Appoline KAZEMI, Klaus Luc MOURIERLes fistules artério-veineuses durales (FAVD) représentent 10 à 15 % des shunts artério-veineux intracrâniens (4). Il s’agit d’un groupe hétérogène de shunts artério-veineux répondant à 3 critères toujours présents :
- les afférences artérielles proviennent toujours d’artères à destinée extra-encéphalique, qu’il s’agisse de branches méningées d’artères extra-crâniennes, ou de branches méningées d’artères intracrâniennes.
- le nidus, ou la zone de shunt, est situé dans l’épaisseur de la dure-mère. Il est toujours extra parenchymateux.
- le drainage veineux est intracrânien, empruntant un sinus veineux ou une veine lepto-méningée.
Ils ont été longtemps apparentés aux malformations artério-veineuses (MAV) dans la mesure où il existe des shunts artério-veineux et où ils peuvent être responsables d’hémorragies intracrâniennes. Cependant les 3 critères cités plus haut les en différencient, de même que leur origine acquise reconnue, et leur association fréquente avec des thrombophlébites cérébrales.
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Annonce d’une tumeur cérébrale chez l’adulte
7 avril 2014, par Elsa Magro, Ghislaine Rolland-Lozachmeur, Jean-Michel Boles, Lydie Bergot, Romuald Seizeur, Solenn Cuchard, Sylvie LebretonL’annonce d’une maladie grave telle qu’une tumeur cérébrale doit respecter les éléments fondamentaux d’une information « loyale, claire et appropriée ». Ce moment de l’annonce de la maladie, que les patients appréhendent de différentes façons, est une tâche complexe qui exige une stratégie de communication. Le « dispositif d’annonce », dont la mise en œuvre est réglementaire, permet une amélioration de la prise en charge du patient et de son entourage tant sur le plan psychologique que pour l’acceptation de la maladie et de son traitement. Il offre une qualité de suivi au patient et se présente comme un relais de l’information entre les soignants.
Nous prenons comme exemple l’annonce du glioblastome, mais les principes généraux s’appliquent à toute annonce d’une mauvaise nouvelle.
L’annonce porte une part d’impossible (53), un dialogue paradoxal entre le médecin et le patient. L’un énonce une vérité médicale impliquant l’adhésion de l’autre qui, effondré par le choc psychologique, ne souhaite entendre qu’une bonne nouvelle. Les mécanismes de défense permettent à chacun de supporter cette annonce : le médecin pour poursuivre son travail, le patient pour admettre et accepter la maladie. L’annonce est un moment douloureux et difficile où s’exacerbent l’expression de la subjectivité et le sentiment de ne pas comprendre sa maladie. L’analyse du discours permet de connaître les mots utilisés aux différents moments de l’annonce. L’analyse lexicale met en évidence les émotions et l’état de compréhension du patient ; l’objectif étant de lui permettre de cheminer et donc d’améliorer sa prise en charge.
L’annonce est une épreuve pour le malade et un défi pour le médecin, un « modèle de communication impossible » empreint de nombreux enjeux éthiques. -
Ethique et Neurochirurgie
7 avril 2014, par Manuel LOPESINTRODUCTION
Certains mots ont leur heure de gloire. Il faut croire que l’éthique soit à l’honneur. On peut s’interroger sur cet engouement autour d’un terme, ETHIQUE, que chacun reprend, utilise à sa façon et ce dans des domaines divers et variés qui dépassent largement les frontières de la médecine.
Il est cependant impensable de dissocier la médecine de la réflexion éthique qui alimente au quotidien notre pratique, depuis le serment d’Hippocrate jusqu’à la situation clinique vécue la veille de notre (...) -
Cervical Myelopathy
13 September 2013, by Christophe Nuti, François Vassal, Jacques BrunonMyelopathy is the term designated to all chronic cord lesions regardless of their etiologic origins which may be vascular, inflammatory, nutritional deficiency, post-radiation etc ... but the term myelopathy is more restrictive and should be reserved for a chronic cord lesion resulting from the reduction in the dimensions of the cervical spinal canal of which the main etiology is cervical spondylosis.