Annonce d’une tumeur cérébrale chez l’adulte

L’accès aux soins de support

Classiquement, le DA est composé d’infirmières, de psychologues, et d’assistantes sociales. C’est l’infirmière qui oriente le patient. Si le patient le souhaite, la psychologue peut lui proposer, ainsi qu’à ses proches, une écoute attentive et un soutien. Elle peut animer une consultation familiale facilitant le dialogue parents/enfants autour de la maladie, ou conseiller les parents sur les différentes façons d’aborder le sujet avec leurs enfants. L’assistante sociale peut donner des informations concernant l’arrêt de travail, les aides à la vie quotidienne (fait le lien avec la mutuelle, la caisse de retraite…), les aides financières (prise en charge des mensualités d’un prêt en cours, l’accès aux assurances et aux prêts…), la carte d’invalidité (aide à l’élaboration d’un dossier auprès de la Maison des Personnes Handicapées…), et faire le relais vers l’assistante sociale de secteur.
L’infirmière du DA peut recourir à d’autres professionnels qui ne sont pas spécifiquement dédiés au DA et cela en fonction des besoins du patient et de sa famille. En cas de handicap, le kinésithérapeute peut faciliter la mobilisation pour éviter les complications de décubitus, rééduquer le patient à la marche, lui apprendre à effectuer certains gestes de la vie quotidienne qu’il ne peut plus effectuer naturellement. L’orthophoniste peut aider le patient aphasique en faisant un bilan afin de débuter une rééducation. L’ergothérapeute, lui, rééduque et donne des conseils sur l’aménagement de l’espace de vie du patient pour faciliter sa vie quotidienne. Enfin, la diététicienne conseille sur des menus adaptés lors de certains régimes (sans sucre, sans sel, dans le cas de diabète cortico-induit) ou lors de troubles de la déglutition.